Ce matin, dans ma ville, le fameux mouvement tant attendu par certains ressemble plus à une petite brise qu’à un ouragan. Le but affiché : ne plus consommer. Résultat ? Les magasins sont toujours blindés de monde, les gens remplissent leurs sacs de gadgets en plastique, et à part deux ou trois qui crient dans la rue, rien de bien renversant.
Manifester, c’est utile, mais tant que personne ne s’attaque au vrai cœur du problème en France, ça tourne à vide. Nos élus ? Toujours en train de s’augmenter, de graisser la patte aux lobbys, de balancer des milliards à l’étranger, tout en « accueillant la misère du monde »… pour ensuite laisser ces gens dans des tentes, sans rien. Résultat : précarité, zones à risque, violences. Pendant ce temps, le peuple galère juste pour finir le mois.
On nous répète qu’« il n’y a plus d’argent ». Pourtant, on trouve des milliards pour les copains, pour arroser des hauts fonctionnaires aux salaires mensuels qu’un smicard ne gagnera pas en un an. Et après ça, ces mêmes pontes expliquent que « ce sont les pauvres qui coûtent trop cher ». Ironie absolue : un type payé 10 000 balles par mois, avec NOS impôts, qui accuse le gars à 500 euros d’aide sociale de ruiner le pays.
Si vraiment on voulait remettre les choses d’aplomb, on commencerait par le haut de la pyramide. On réduirait le train de vie des élites, on arrêterait de financer tout et n’importe quoi à l’étranger alors qu’ici, tout part en lambeaux : services publics, logement, solidarité. Oui, la guerre c’est dramatique. Mais quand tu vois la misère grandissante chez toi, Français comme étrangers qui mendient, la colère monte. Charité bien ordonnée commence par soi-même : si ton pays est une famille, commence par nourrir tes enfants avant de payer les courses du voisin.
Bref, bonne journée à toutes et tous. On verra bien cet après-midi si le mouvement prend enfin un vrai tournant
